L'objectif est de soutenir les recrutements sur des contrats d’apprentissage et de professionnalisation.

Les aides à l’embauche des jeunes et à l’alternance sont prolongées
Les aides exceptionnelles de l'État à l’embauche d'apprentis sont prolongées jusqu'au 31 décembre 2022. La sortie des dispositifs de soutien aux entreprises se fera de manière "individualisée".
Modalités inchangées
Mise en place dans le cadre du volet « #1 jeune, 1 solution » du plan gouvernemental de relance pour les recrutements réalisés à compter du 1er juillet 2020, l’aide s’élève :
- à 5 000 euros pour l’embauche d’un mineur
- à 8 000 euros pour les jeunes âgés de 18 ans et plus, quel que soit le niveau de formation suivi jusqu’au master inclus (Bac+5).
Initialement, le dispositif devait s’éteindre le 31 décembre 2021, puis le 30 juin 2022, il est maintenu jusqu’au 31 décembre 2022.
La mesure a prouvé son efficacité en 2020, avec quelque 500 000 aides demandées par les employeurs pour les seuls contrats d’apprentissage permettant d’établir un nouveau record du nombre d’entrées dans cette voie de formation alternée.
À noter, des dispositions spécifiques restent en vigueur concernant l’éligibilité des entreprises de 250 salariés et plus soumises au respect de l’obligation d’emploi de jeunes en alternance. Pour bénéficier de l’aide à partir des recrutements finalisés après le 31 mars, ces employeurs devront ainsi être en mesure d’attester avoir, à la fin de l’année 2022, parmi leur effectif 5 % de contrats favorisant l’insertion professionnelle (apprentissage, professionnalisation, VIE – volontariat international en entreprise, CIFRE – Convention industrielle de formation par la recherche). À défaut, il leur faudra être en mesure d’atteindre à la même date un quota de 3 % et de prouver une progression de 10 % de ces effectifs en formation sur un an, ou que ce même taux de progression soit prévu au titre de l’exercice 2022 par un accord de branche.