Baromètre 2022 : quels besoins en recrutement dans le secteur de la Cohésion Sociale ?

Avec plus de 4500 répondants, le baromètre offre un portrait précis des attentes du secteur de la Cohésion Sociale pour 2022 et en particulier les besoins en recrutement.

En 2021, 65% des entreprises interrogées ont recruté et 49% d’entre-elles sur des CDI. Une dynamique est en marche : 64% des interrogés envisagent de recruter en 2022 et 52% dans des proportions supérieures ou égales à 2021. Pourtant 73% des entreprises interrogées pensent rencontrer des difficultés au cours de leurs recrutements en 2022. 

L’un des problèmes est de nature financière : manque de moyens financier pour recruter, rémunération proposée sont les grandes difficultés citées par les entreprises interrogées. 
L’autre problème est humain. Les candidats qualifiés, que ce soit avec le  diplôme recherché ou bien les compétences comportementales recherchées, sont rares dans un secteur où les qualités humaines sont le cœur même du métier. 

Notre offre de formation, accessible aux entreprises adhérentes de moins de 50 salariés répond pleinement aux attentes et besoins exprimés. Elle illustre une partie des services que nous proposons. Elle n’est pas exclusive.
 

Les besoins en recrutement dans certains domaines sont même endémiques. Pour les entreprises souhaitant recruter en 2022, les deux métiers les plus recherchés sont Auxiliaire de vie sociale et agent ou Employé à domicile, les mêmes qu’en 2021. Ces métiers sont, sans surprise, ceux pour lesquelles les entreprises rencontrent systématiquement des difficultés pour recruter. 

Ces deux métiers concentrent les deux types de difficultés évoquées précédemment : une rémunération faible et une pénibilité accrue. L’attractivité de ces métiers a besoin d’être renforcée et le mode de recrutement doit également être élargi à d’autres formules, l’alternance par exemple.

Uniformation depuis 2021 engage, chaque année, une campagne de promotion des métiers de la cohésion sociale. Objectif : faire connaître le champ des possibles dans la Cohésion Sociale, des métiers souvent mal connus, notamment auprès des plus jeunes.

Pour découvrir et suivre la Team Unif : @talents.unif

• sur Tiktok
• sur Instagram

26% des entreprises ont pérennisé un ou plusieurs alternants dans leur structure à la suite de leur contrat. Plus l’entreprise comporte de salariés, plus elle embauche d’alternants. Près d’un quart des plus petites structures ont des difficultés à accueillir des alternants faute de capacités d’encadrement suffisantes.

L’alternance a sa carte à jouer pour attirer des profils qualifiés grâce aux avantages qu’elle propose : une rémunération pendant la formation, la constitution d’une expérience conséquente et une insertion professionnelle facilitée. 
 

L’alternance est en pleine croissance : au cours des trois dernières années, 34% des entreprises interrogées ont accueilli un alternant contre seulement 30% l’année dernière. 87% se sentent satisfaits par cette décision.

Et ce, pour de nombreuses raisons : l’implication de l’alternant, l’avantage financier que cela représente, le nouveau regard sur leur activité ainsi que la possibilité d’identifier un futur collaborateur. 

27% des entreprises souhaitent recruter de nouveaux alternants en 2022. Cette solution doit prendre plus de place dans les entreprises tant elle aide à combler les besoins en recrutements du secteur. 

Malgré le fait que cette solution remporte un haut taux de satisfaction, elle n’est pas sans obstacles pour les entreprises.

Si 50% des entreprises disent ne pas avoir rencontré de difficultés, pour autant, 57% d’entre elles expriment un besoin d’accompagnement. 28% estiment par ailleurs que leurs métiers ne conviennent pas à l’accueil d’un alternant,. En effet, elles sont plus d’un quart à demander un accompagnement sur les coûts, les prises en charge et les aides proposées. Elles sont 20% à vouloir de l’information sur les démarches administratives des contrats, sur une meilleure connaissance des contrats d’alternance et leurs modalités de mise en œuvre et enfin sur le choix le plus adapté à la situation. 

L’alternance est une solution pour recruter de nouveaux talents d’autant plus sur des métiers en tension, dès lors que les structures arrivent à lever les freins liés au manque de moyens humains pour encadrer des alternants (pour 23% d’entre elles) et au manque de moyens financiers pour recruter (pour 23% d’entre elles également). 
 

Seulement 11% pensent y avoir recours. Et plus d’un tiers des entreprises ne connaît pas ce dispositif. Et il ne répond aux besoins de la structure que pour 26% d’entre elles.

L’évolution ou la reconversion professionnelle est en effet un bon moyen pour les métiers de la Cohésion Sociale de sécuriser les parcours par l’obtention d’une certification ou d’orienter vers des métiers en tension. 

Le secteur de la Cohésion Sociale est un secteur qui recrute fortement..

De nombreux métiers sont en tension depuis plusieurs années, et les entreprises peinent à trouver preneur encore aujourd’hui. Pour pallier cette difficulté de recrutement, l’alternance apparaît comme le dispositif de recrutement idéal.

Intéressant pour l’employeur comme pour l’alternant, l’alternance permet de recruter de nouveaux talents sur les métiers de la Cohésion Sociale. Ce dispositif ne cesse d’ailleurs de progresser d’année en année auprès des entreprises du secteur, même s’il subsiste des obstacles à son plein développement, notamment le manque de capacité d’encadrement. Mais une fois ces barrières franchies, la quasi-totalité des entreprises en sont très satisfaites.

Avec plus de 26% de structures ayant déclaré avoir pérennisé le contrat à la sortie de l’apprentissage, il est clair que ce dispositif est un moyen non-négligeable pour recruter dans un secteur en tension. 

Pour retrouver les chiffres du Baromètre, suivez ce lien.