ALISFA
Présentation générale
La branche des Acteurs du Lien social et Familial est aujourd’hui composée de centres sociaux et socioculturels, d’établissements d’accueil de jeunes enfants et d’associations de développement social local.
La Convention collective, signée le 4 juin 1983 par le SNAECSO, syndicat employeur, et les organisations syndicales de salariés, ne visait que les centres sociaux et socioculturels dans un premier temps. Elle s’est ensuite ouverte à certaines associations de développement social local puis, en 2007, aux associations d’accueil de jeunes enfants.
Positionnées à l’échelle d’un quartier ou d’une commune, ces structures placent l’habitant au cœur de leur projet, mettent en œuvre une démarche participative et sont ainsi porteuses de développement territorial. Les activités réalisées par les salariés de la branche ont une vocation éducative, familiale et pluri-générationnelle : la volonté est de renforcer les dynamiques sur un territoire par le maintien et la structuration des liens entre les habitants.
La Commission paritaire nationale Emploi et Formation (CPNEF) de la branche est chargée de définir la politique d'emploi et de formation en réponse aux besoins en compétences des différents types de structures. Afin de soutenir le développement régional de la formation, la CPNEF a mis en place un réseau de référents en régions pour la branche. Ceux-ci accompagnent les structures, en lien avec les délégations régionales d’Uniformation.
Pour en savoir plus :
Le site du syndicat employeur Elisfa
Pour en savoir plus :
Chiffres clés
3 690 structures, majoritairement associatives
1 835 structures gestionnaires d’un ou plusieurs établissements d’accueil de jeunes enfants (EAJE)
967 structures gestionnaires d’un ou plusieurs centres sociaux
817 structures gérant une ou des associations de développement social local (ADSL)
71 fédérations de centres sociaux ou petite enfance
36 400 équivalents temps plein
84 % des salariées de la branche sont des femmes
52 % des salariés de la branche sont en CDI
5 ans d’ancienneté moyenne dans la branche.
Données de la branche en 2016
Les métiers et les diplômes de la branche
La Convention collective de la branche définit quinze emplois repères dans son système de classification. Les plus nombreux sont ceux d'animateurs (22 % d'animateurs d'activité et 19 % d'animateurs) et d'auxiliaires petite enfance (18 % des salariés).
La part de chacun des emplois repères varie fortement en fonction du type de structure. Ainsi, si l'on retrouve 53 % d'animateurs dans les centres sociaux (30% d'animateurs d’activité et 23% d'animateurs), les emplois repères liés à la petite enfance sont davantage présents dans les EAJE (35 % d'auxiliaire petite enfance et 11 % d’éducateur petite enfance). Principalement positionnés sur les emplois repères de directeur, coordinateur ou cadre fédéral, 6 % des salariés ont le statut cadre.
Plusieurs domaines de certification
- Animation : le Certificat professionnel de la Jeunesse, de l’Education populaire et du Sport (CPJEPS), le Brevet professionnel de la Jeunesse, de l’Education populaire et du Sport (BPJEPS), le Diplôme d’État de la Jeunesse, de l’Education populaire et du Sport (DEJEPS) et le Diplôme d’État supérieur de la Jeunesse, de l'Education populaire et du Sport (DESJEPS)
- Petite enfance : les diplômes menant à ces métiers sont intégrés au code de l’action social et des familles (Diplôme d’Etat d’Educateur de Jeunes enfants, Diplôme d’Etat d’Aide-soignant, Diplôme d’Etat d’Auxiliaire de puériculture, Diplôme d’Etat d’Infirmier ;
- Accompagnement social : Diplôme d’Etat d’Auxiliaire de vie sociale, Diplôme d’Etat d’Educateur spécialisé, Diplôme d’Etat - Moniteur éducateur, Diplôme d’Etat d’Assistant de service social.
Pour en savoir plus : http://www.metiers-petite-enfance.fr/
Focus sur l’Alternance
Depuis 2015, la branche et Uniformation ont développé un partenariat avec plusieurs CFA du secteur sanitaire et social pour accompagner le financement de Diplômes d’Etat Educateur de Jeunes enfants et Diplômes d’Etat Auxiliaire de puériculture. Les acteurs du lien social ne sont pas assujettis à la taxe d'apprentissage et, sans disposition particulière, doivent prendre en charge le coût de formation de leurs apprentis.
De manière générale, la branche développe un politique en matière d’alternance, de nombreuses certifications étant accessibles via ces dispositifs.
Les observatoires
La CPNEF a souhaité se doter d'un Observatoire en 2003 pour disposer :
D'une mesure fiable de l'évolution de l'emploi et de ses caractéristiques
Du suivi des évolutions de qualifications afin de les mettre en regard des efforts de la branche
De la possibilité d'anticiper certaines évolutions.
Il est composé de trois représentants du collège "employeurs" de la CPNEF, trois représentants du collège "salariés" de la CPNEF, d'un représentant de la Commission paritaire nationale de Négociation (CPNN) de la branche et du responsable de l'Observatoire.
Etudes réalisées par l’Observatoire
EDEC Petite enfance, 2015-2018
- Le développement des compétences des professionnels d’encadrement et de direction dans les secteurs de l’accueil collectif et individuel de la petite enfance (en collaboration avec la branche de l’aide à domicile)
- La sécurisation des parcours professionnels des salariés intervenant auprès des enfants par le développement des compétences et l’identification des passerelles pour favoriser les mobilités (en collaboration avec la branche de l’aide à domicile)
- La promotion de la santé, la qualité de vie au travail et la prévention des risques professionnels
- Communication et attractivité des métiers de la petite enfance
« Observations intersectorielles sur les animateurs en temps incomplets », 2014
«Etude sur le tutorat dans la branche», 2014
Contrat d’étude prospective "Analyse des emplois de la branche professionnelle des ALISFA en vue de mettre en place une politique emploi-formation", 2013
« Etudes formations en alternance dans la branche des acteurs du lien social et familial», 2013
Pour en savoir plus : L’observatoire de la branche
La politique de la branche
La branche ALISFA a décidé de créer une contribution conventionnelle supplémentaire à la contribution légale pour atteindre 2,10 % de la masse salariale brute de versement au titre de la formation.
Les fonds conventionnels générés par cette contribution sont gérés par la CPNEF chargée de définir chaque année les modalités d’accès et règles de prise en charge. Elles sont diverses, individuelles et collectives et des projets innovants peuvent par ailleurs faire l’objet de financement spécifique après accord de la CPNEF.