Cette mission repose sur l’ambition d’être performant « socialement » en proposant : des offres de pratiques adaptées à toutes les catégories de population répondant à des besoins sociaux.
L’idée est que le handball d’aujourd’hui conserve son objet sportif mais soit aussi reconnu comme un acteur socio-éducatif au service du mieux vivre ensemble et de la citoyenneté. En ce sens, la fédération souhaite promouvoir, par le handball, les valeurs citoyennes de la république et permettre l’accès à la pratique du handball pour tous, favorisant l’éducation, l’insertion sociale et professionnelle.
C’est dans cet esprit, qu’avec les territoires, la FFH a souhaité soutenir le développement des clubs situés dans des environnements sensibles comme les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) ou les zones de revitalisation rurales (ZRR).
Aujourd’hui, les collectivités, premiers partenaires financiers du sport en France, ont de moins en moins de moyens à attribuer aux acteurs sportifs, les subventions publiques diminuent également.
Ces clubs connaissent alors de multiples difficultés qui viennent s’ajouter à la gestion quotidienne de la structure.
« Certains clubs étaient parfois « la tête dans le guidon », le besoin était alors de diversifier les activités et les services proposées, afin de faire évoluer leurs modèles économiques et également de s’entourer de nouvelles ressources non bénévoles, non-salariés comme les volontaires au service civique » explique Hugues Augier, chargé de missions développement à la fédération française de handball.